mardi, novembre 03, 2009

Bonjour

Depuis plusieurs mois, j'ai mis à jour ce blogue, mais dans une nouvelle plate-forme.

Il porte le nom de AU SUD DES AMÉRIQUES.

Vous y trouverez des cartes interactives sur les trajets de mes voyages et de nouveaux articles illustrant la la culture musicale des habitants de ces pays d'Amérique du Sud.

De plus, j'ai ajouté des photos dans deux sections du blogue
: le Pérou et les Îles Galapagos.

Bienvenue à bord !

Jacques

samedi, septembre 09, 2006


Ce n'est qu'un Au Revoir...

Jonquière, Québec




Le temps est maintenant venu de mettre un terme à ce journal de bord, mais ce n’est qu’un au revoir, car j’ai bien l’intention de continuer à voyager et à mettre de nouveau, par écrit, mes impressions de voyage, car ce furent, pour moi, plus de 12 mois de plaisir.

Des mois à pouvoir me regarder aller autant dans la préparation que dans la réalisation de ce projet…
Des mois à m’arrêter davantage et à porter une attention plus soutenue à ce tout que je voyais, ressentais et expérimentais…
Des mois à vous faire partager ces bons moments, mais aussi les autres, plus critiques…
Des mois à tripper à la lecture de vos commentaires qui s’ajoutaient aux miens…

Un de ces plaisirs que j’ai bien l’intention de continuer à me faire…


À la prochaine donc...


Jacques B.


P.S. 1
Pour aider celles et ceux qui voudraient consulter ce que j’ai écrit sur les régions et villes visitées à s’y retrouver plus facilement, j'ai pensé terminer par ce dernier billet.

P.S. 2
Avant de terminer ma tournée de l'Amérique du Sud (Paraguay, Brésil,
les Guyanes, Venezuela et Colombie), j'irai dans une autre région du monde encore inconnue pour moi, l'Asie. Si ça vous tente de m'accompagner dans ma préparation et dans la réalisation de cet autre voyage de six mois, vous n'avez qu'à cliquer ici


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D'UN PROJET À SA RÉALISATION...

Du Pérou au Venezuela...
La suite : au sud du Sud...
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Le projet de tout voyage « non organisé » est souvent bien différent de celui qu'on avait planifié. Et ces douze (12) mois en Amérique du Sud sont venus de nouveau me confirmer cette vérité.

Ne pouvant attendre jusqu’à l’hiver 2003 pour partir en voyage, c’est donc au nord de l’Amérique du Sud que j’avais décidé de me rendre : du Pérou au Venezuela, en passant par la Bolivie, l’Équateur et la Colombie, tout en me laissant la possibilité de faire une petite virée dans l’île de Trinidad, située pas très loin des côtes vénézueliennes.

Dans cette région, près de l’équateur, c’est l’hiver…On évite ainsi la saison des pluies, pas très recommandée dans les pays où plusieurs des routes sont encore non pavées, comme en Bolivie par exemple.

Mais les turbulences de la vie politique de deux de ces pays, la Colombie et le Venezuela, m’ont amené à changer mes plans et à concentrer mes énergies sur les trois pays andins que sont la Bolivie, le Pérou et l’Équateur.

Quant à la deuxième phase, j'ai dû oublier l'idée de visiter le Paraguay : des conditions d'entrée dans le pays un peu trop compliquées et plutôt onéreuses, et aussi un peu pressé dans le temps.


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POUR S’Y RETROUVER PLUS FACILEMENT...
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D’ABORD QUELQUES BLOGUES UN PEU SPÉCIAUX …


Sur l’histoire de la région Pérou-Bolivie-Équateur … Blogue du 5 juillet 2002

Sur mes coups de cœur bolivien … Blogue du 29 août 2002
Sur mes coups de cœur péruvien … Blogue du 13 octobre 2002
Sur mes coups de cœur équatorien … Blogue du 8 décembre 2002
Sur mes coups de cœur globaux … Blogue du 11 décembre 2002

Sur mes trois (3) jours dans le Salar de Uyuni (Bolivie) … Blogue du 26 août 2002
Sur mes huit (8) jours aux Galapagos (Équateur) … Blogue du 30 octobre 2002

Sur le financement du voyage Pérou-Bolivie-Équateur … Blogue du 29 décembre 2002
Sur des trajets possibles pour des vacances d’été au Pérou-Bolivie-Équateur… Blogue du 1 janvier 2003

Sur mes sept (7) jours à l'Île de Pâques (Chili) … Blogues du 22 avril au 11 mai 2006
Sur mes coups de cœur argentins et chiliens … Blogue du 24 mai 2006


PUIS UN INDEX DE TOUS MES BLOGUES …


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PREMIÈRE PHASE : DE JUIN 2002 À DÉCEMBRE 2002

« DU PÉROU AU VENEZUELA... »
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1. Un voyage, ça se prépare…


* Projets d’itinéraire (Blogues des 1 mars et 14 avril)
* Penser « pratique » (Blogues des 4 et 6 mars)
* Découvrir la musique des pays (Blogue du 8 mars)
* Expériences de d’autres voyageurs (Blogues des 12, 24 mars et 7 avril)
* Liste des « à faire » (Blogue du 6 avril)
* Liste des rêves à réaliser (Blogue du 10 mai)
* La question de la langue (Blogue du 11 mai)
* Enfin prêt pour le départ (Blogue du 12 juin)


2. Mes 65 jours au Pérou (7155 kms en bus)

* Lima (4 jours * Blogues des 16 et 18 juin)

* Les Andes Péruviennes Centrales : de Lima à Puno (19 jours * 2200 kms)

• Huancayo (Blogues des 20, 22 et 23 juin)
• Huancavelica (Blogue du 21 juin)
• Ayacucho (Blogues des 24 et 26 juin)
• Cuzco et Machu Picchu (Blogues des 27, 28, 29 juin et 3 juillet)
• Puno et le Lac Titicaca (Blogues des 4, 5 et 7 juillet)

* La Côte Péruvienne du Sud : d’Arica-Chili à Lima (11 jours * 1640 kms)

• Arequipa et Canyon de Colca (Blogues des 3, 5 et 7 septembre)
• Nazca (Blogue du 9 septembre)
• Ica (Blogue du 10 septembre)
• Pisco (Blogue du 12 septembre)

* Lima (2 jours)

* La Selva/jungle Péruvienne : de Lima à Iquitos (12 jours * 785 kms * avion : Pucallpa / Iquitos / Lima)

• Tingo Maria et Pucallpa (Blogue du 17 septembre)
• Iquitos (Blogues des 18, 21 et 27 septembre)

* Lima (3 jours * blogue du 28 septembre)


* La Côte Péruvienne du Nord : de Lima à Piura (14 jours * 2530 kms)

• Huaraz et la Cordillera Blanca (Blogues des 1, 2 et 3 octobre)
• Trujllo (Blogue du 7 octobre)
• Cajamarca (Blogue du 9 octobre)
• Chiclayo (Blogue du 11 octobre)
• Piura (Blogue du 13 octobre)


3. Mes 49 jours en Bolivie (6 700 kms en bus)

* Vers La Paz : de Puno à La Paz (8 jours * 500 kms)

• Copacabana et le Lac Titicaca (Blogue du 9 juillet)
• La Paz , Sorata et Tiahuanaco (Blogues des 10, 11 et 14 juillet)

* La Selva/jungle Bolivienne : de La Paz à Santa Cruz (12 jours * 1200 kms)

• Coroico (Blogues des 16, 17 et 18 juillet)
• Rurrenabaque (Blogues des 19 et 22 juillet)
• Santa Cruz (Blogues des 26 juillet et 19 août)

* Le centre de la Bolivie : De Santa Cruz à Oruro (5 jours * 700 kms)

• Cochabamba (Blogue du 29 juillet)
• Oruro (Blogue du 2 août)

* Le sud bolivien : de Oruro à Tupiza (9 jours * 1150 kms)

• Uyuni (Blogue du 3 août)
• Tupiza (Blogues des 4 et 10 août)
• Tarija (Blogue du 7 août)

* Retour au centre : De Tupiza à Sucre (détour par Santa Cruz) (12 jours * 2600 kms)

• Potosi (Blogue du 12 août)
• Sucre (Blogues des 16 et 22 août)

* Le Salar de Uyuni : de Sucre à San Pedro de Atacama, Chili (Blogue du 26 août * 3 jours * 500 kms)


4. Mes 7 jours au nord du Chili (Blogue du 31 août 2002)


5. Mes 57 jours en Équateur ( 5150 kms en bus)

* Les Andes Équatoriennes du Sud : de Piura (Pérou) à Guayaquil (10 jours * 1050 kms)

• Loja et Vilcabamba (Blogues des 15 et 16 octobre)
• Cuenca (Blogue du 19 octobre)
• Guayaquil (Blogues des 22 octobre et 3 novembre)

* Les Galapagos (Blogues des 24 et 30 octobre * 8 jours)

* La Côte du Pacifique : de Guayaquil à San Lorenzo (11 jours * 1200 kms)

• Playas, Montanita, Manta, Bahia de Caraquez, Atacames et San Lorenzo (Blogue du 12b novembre)

* Les Andes Équatoriennes du Nord : de San Lorenzo à Quito (3 jours * 320 kms)

• Ibarra (Blogue du 12a novembre)
• Otavalo (Blogue du 15 novembre)

* Quito (Blogues des 17 et 18 novembre * 4 jours)

* Les Andes Équatoriennes : De Quito à Banos (6 jours * 900 kms)

• Riobamba (Blogue du 21a novembre)
• Alausi (Blogue du 21b novembre)
• Guayaquil (Blogue du 22 novembre)
• Guaranda, Ambato et Banos (Blogue du 25 novembre)

* La Selva/jungle Équatorienne : De Banos à Quito (3 jours * 1000 kms)

• Puyo, Tena, Coca et Lago Alegra (Blogue du 28 novembre)

* Quito (5 jours)

* Les Andes Équatoriennes : De Quito à Quito (5 jours * 675 kms )

• Santo Domingo, Quevedo, Latacunga et Banos (Blogue du 5 décembre)

* Quito (Blogue du 8 décembre * 2 jours)



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DEUXIÈME PHASE : DE NOVEMBRE 2005 À MAI 2006

« LA SUITE : AU SUD DU SUD… »
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1. Préparation du voyage (blogues des 30 août, 30 septembre,14 et 16 novembre 2005)


2. Mes vingt-sept (27) jours dans le centre du Chili : de Vina del Mar à Pucon


* De Santiago à Pucon (17 jours * 6 blogues du 18 novembre au 2 décembre)

* De Vina del Mar - Valparaiso à Santiago (5 jours * 2 blogues du 17 au 21 avril 2006 )

* La finale à Santiago (5 jours * 1 blogue du 29 avril au 3 mai 2006 )


2. Mes treize (13) jours dans dans la Région des Lacs (Chili-Argentine)

* De Pucon à Puerto Montt en passant par San Martin de Los Andes (A), Valdivia (C) et Bariloche (A) ( 6 blogues du 6 décembre au 16 décembre 2005)


3. Mes trente-cinq (35) jours dans la Patagonie chilienne : de Puerto Montt à Punta Arenas

* De Puerto Montt à Puerto Montt en passant par le Glacier San Rafael, Coyhaique, la Carretera Austral, l'Île de Chiloé et Osorno ( 23 jours * 9 blogues du 17 décembre 2005 au 11 janvier 2006)

* De Puerto Montt à Puerto Natales en passant par le Parc National de Torres des Paine ( 12 jours * 3 blogues du 12 janvier au 20 janvier 2006)


4. Mes vingt-deux (22) jours dans la Patagonie argentine : de Punta Arenas (C) à Bariloche (A)

* De Punta Arenas (C) à El Calafate (A) en passant par Ushuaia ( 11 jours * 2 blogues du 21 janvier au 31 janvier 2006)

* De El Calafate à Bariloche en passant par El Chalten et la Route 40 ( 11 jours * 4 blogues du 1 février au 11 février 2006)


5. Mes trente-quatre (34) jours dans le centre de l' Argentine : de Bariloche à Buenos Aires


* De Bariloche à Buenos Aires en passant par El Chalten et la Route 40 ( 17 jours * 6 blogues du 12 février au 28 février 2006)

* De Buenos Aires à Buenos Aires en passant par San Luis, Mendoza et Rosario ( 17 jours * 9 blogues du 1 mars au 17 mars 2006)


6. Mes sept (7) jours en Uruguay (blogues des 20-22 et 23 mars 2006)



7. Mes vingt-trois (23) jours au nord de l'Argentine : de Paysandu (U) à San Juan (A)

* De Paysandu (U) à Igazu en passant par Colon, Santa Fe et Corrientes ( 6 jours * 2 blogues du 25 mars au 30 mars 2006)

* De Igazu à San Juan en passant par Posadas, Salta, Cafayate, Tucuman, Catamarca, La Rioja et Cordoba ( 17 jours * 5 blogues du 31 mars au 16 avril 2006)


8. Mes sept (7) jours à l'Île de Pâques (5 blogues du 22 avril au 11 mai 2006)



9. Mes coups de coeur sur l'Argentine, le Chili et l'Uruguay (blogue du 24 mai 2006)

jeudi, juillet 20, 2006


Du nouveau...

Jonquière, Québec



Après avoir pris quelques semaines pour renouer avec ma vie "jonquiéroise", l'appel du grand large m'est de nouveau tombé dessus.

Mais cette fois, c'est vers l'Asie que se tourne mon regard. Voilà une région du monde qui m'est encore totalement inconnue pratiquement.

Nouvelles contrées, nouveau blogue donc.

Il est maintenant prêt à vous recevoir.

Je vous invite à venir m'y rencontrer.

Je l'ai nommé : "Dé-couvrir l'Asie...Découvrir d'autres mondes".

Bienvenue !

mercredi, mai 24, 2006

Mes coups de coeur
(Argentine-Chili-Uruguay)..
.



Jonquière, Québec



À la différence des pays visités dans mon voyage précédent, l'Argentine, le Chili et l'Uruguay ne provoquent pas de gros choc culturel : on se retrouve entre "blancs", dans une société tout de même assez développée. Ce qui retient plutôt l'attention ici, c'est la nature et la possibilité de s'y aventurer de façon sécuritaire.


En effet, la Région des Lacs et la Patagonie, autant du côté chilien qu'argentin, permettent aux amants de la nature d'entreprendre des excursions en montagne de plusieurs jours si désirés : les aménagements des sites naturels sont tout simplement fantastiques.


De plus, pour les backpackers au budget plus serré, un réseau bien développé d'auberges de jeunesse sillonnent l'entièreté du territoire.


À la fin de mes voyages, j'aime bien m'arrêter et identifier ce qui m'a davantage plu. Ce sont mes coups de coeur.

C'est ma façon de repasser une autre fois dans ma tête les bons moments de ces six mois de voyage et les plaisirs ressentis. C'est aussi ma façon de souligner, pour celles et ceux qui projettent d'aller visiter ces pays, les lieux qu'il ne faudra pas manquer.

Les voici par thèmes.


Mon pays préféré...

L'Argentine est sans hésitation le pays que j'ai préféré...
  • pour l'accueil de ses habitants d'abord ... j'ai ajouté les argentins à ma liste des peuples les plus ouverts aux étrangers avec les cubains et les irlandais;
  • pour ses nombreuses et superbes villes ... à l'ouest : Salta, Cordoba, Mendoza, Bariloche et à l'est : Buenos Aires, Rosario, Posada, Mar del Plata, Ushuaia;
  • pour sa nature variée et fort jolie ... montagnes, volcans, glaciers, lacs, rivières et chutes;
  • pour ses vins et sa bonne bouffe.

Du Mexique à la Terre de Feu,
mes préférences vont donc au Mexique, au Guatemala, au Pérou et à l'Argentine.

Voilà les quatre (4) pays que je revisiterais avec plaisir.


Les îles...
  • Île de Pâques (Chili)... Pour l'exotisme de l'île et, bien entendu, ses immenses statues et l'histoire qui en découle ... et sa musique aux accents polynésiens. Au Chili ... mais ailleurs !
  • Chiloé (Chili)... Pour sa "différence" autant au niveau architecturale, culinaire que musicale.
Les villes...
  • Buenos Aires (Argentine)... Pour la possibilité de se promener dans des quartiers diversifiés avec une architecture agréable pour l'oeil, de se reposer dans des parcs bien aménagés, de se divertir grâce à une vie culturelle dynamique, de manger et de boire dans des restos et des bars aux multiples facettes.

En somme, voilà une des villes, avec Paris et La Havane,
où j'aimerais bien vivre quelque temps.

  • Cordoba (Argentine)... Pour l'aménagement génial de son centre-ville, alliant d'une façon harmonieuse commerces, sites historiques, terasses et places publiques.
  • Mendoza (Argentine)... Pour la place accordée aux arbres dans toute les rues de la ville... une vraie ville verte en plein désert.
  • Bariloche (Argentine)... Pour sa vie culturelle dynamique, la présence des jeunes qui viennent la visiter, la possibilité de visiter les principaux sites grâce à un système de transports en commun super bien développé.
  • Ushuaia (Argentine)... Pour le site naturel où la ville s'est développée : la mer, les montagnes, les rues en montée.
  • Valparaiso (Chili)... Pour le plaisir de la promenade dans ses quartiers adossés aux multiples collines et aux ruelles agrémentées de maisons colorées.
  • Valdivia (Chili)... Pour l'aménagement des bords des deux rivières qui s'y rejoignent et le spectacle quotidien, en pleine ville, de la présence des lions de mer.


Les sites naturels : les montagnes...
  • Les Cuernos et les Torres du Parc Torres del Paine (Chili)...
  • Le Fitzroy d'El Chalten (Argentine)...

Pour le spectacle de ces hauts sommets aux formes originales, et les possibilités de marche pour toutes les catégories de marcheurs...de la simple balade au trek de plusieurs jours.

Cette partie des Andes rivalise, dans mes goûts, avec les Andes péruviennes,
quoique différemment :
les Andes du Pérou sont des montagnes habitées et travaillées par l'homme,
alors que celles de la Patagonie sont plus sauvages.

  • Les collines de Purmamarca et les "quebradas" de Humahuaca et de Cafayate (Argentine)... Pour leurs couleurs variées.


Les sites naturels : les glaciers...

  • Le glacier Perito Moreno (Calafate, Argentine)... Pour le spectacle différent qu'il nous offre à chaque instant et l'aménagement du site qui nous permet d'en jouir sous tous les angles.
  • Le glacier San Rafael (Chili)... Pour l'arrivée fabuleuse/magique au glacier après deux jours d'une croisière plutôt ordinaire, pour la virée en canot à travers les morceaux de glace, gros et petits, et de diverses couleurs.

La Patagonie chilienne et argentine est un trajet incontournable... autant pour sa nature fabuleuse (montagnes, volcans, glaciers, lacs et rivières) que pour l'aménagement intelligent de ces sites naturels.



Les sites naturels : les eaux...
  • Iguazu (Argentine)... Pour l'aménagement du site qui nous permet d'admirer ces chutes gigantesques sous divers points de vue.


Les routes maritimes...

  • Puerto Montt - Glacier San Rafael (Chili)... Pour pouvoir admirer et jouir de la vue de ce glacier.
  • Puerto Montt - Puerto Natales (Chili)...Pour la découverte du village isolé de Puerto Eden et la traversée des fjords chiliens.
  • Bariloche - Puerto Montt (Argentine-Chili)... Pour la traversée de superbes lacs entourés de montagnes et l'arrivée à Petrohue avec comme toile de fonds, le volcan Osorno.

Les routes terrestres...

  • De Valdivia (Chili) à Bariloche en passant par Villa La Angostura et San Martin de los Andes (Argentine)... Pour la variété des paysages, la traversée d'un des plus beaux cols de la région...des heures de bus fort agréables.
  • La Route 40 (Argentine) et la Carretera Australe (Chili)... Pour les surprises et les aventures qui ne peuvent manquer de surgir sur ces routes encore très peu développées, mais aussi pour les paysages sauvages que nous y rencontrons.


Les tours d'une journée...

  • Autour de Mendoza sur la route qui mène au Chili (Argentine)... Pour la découverte de la route empruntée par San Martin dans son équipée pour aller libérer le Chili, pour les ruines d'un Pont Inca, et pour la route époustoufflante qui mène à l'ancien poste frontière entre le Chili et l'Argentine.
  • La région des 7 lacs (San Martin - Villa La Angostura - Bariloche - Argentine)... Pour le contraste entre les hauts sommets et les paysages tout en douceur de la Patagonie, et la variété des lacs dont surtout, le plus impressionnant, le Nahuel Huapi.
  • Les "quebradas" et salines autour de Salta (Argentine)... Pour la diversité multicolore des paysages de montagnes traversés et pour la visite du lac de Sel.
  • Les "quebradas"de Cafayate (Argentine)... Pour la diversité multicolore des paysages de montagnes.


Les auberges de jeunesse...

  • Le 1004 en ville et son complément, la Morada, en montagne (Bariloche - Argentine)... Pour la terrasse du dixième étage avec vue fabuleuse sur les montagnes et le lac Nahuel Huapi, et pour l'accueil des responsables de l'auberge.

  • Yakush (Ushuaia - Terre de Feu - Argentine) et Hotel Argentina (Rio Grande - Terre de Feu - Argentine)... Pour l'accueil des responsables de ces auberges.

P.S. Pour celles et ceux qui aimeraient connaître mes coups de coeur pour le Pérou, la Bolivie et l'Équateur, reférez-vous au blogue du 11 décembre 2002.

Coups de coeur boliviens : 29 août 2002
Coups de coeur péruviens : 13 octobre 2002
Coups de coeur équatoriens : 8 décembre 2002

jeudi, mai 11, 2006

Jonquière, Québec
L'Île de Pâques...l'arrivée des étrangers (3)



De la grande visite...qui dérange...(1722- 1888 ap. JC)

L'île est demeurée isolée pendant des siècles. Ce n'est qu'à partir de 1722 qu'elle reçut la visite d'hommes blancs étrangers, tous européens.

Le premier visiteur étranger fut l'amiral Jacob Roggey, un Hollandais. C'était le jour de Pâques de l'an 1722. D'où le nom qu'il donna à l'île.

En 1770, ce fut au tour d'un espagnol venant du Pérou, Don Felipe Gonzalez de Haedo. Il prit possession de l'ïle au nom de l'Espagne et la renomma San Carlos. Il relata aussi le genre de vie que menaient les habitants de l'île, dont entre autres, leurs vêtements, leurs habitations ovales en forme de bateau renversé et leurs nourritures. On a retrouvé les fondations de ce type de maison.
L'explorateur anglais, James Cook, se rendit sur l'île en 1774, et trouva les gens de l'île plutôt pauvres et misérables. Il est fort possible que Cook leur rendit visite dans une période intense de guerre entre les divers clans-familles. Ayant visité auparavant Tahiti, Tonga et la Nouvelle-Zélande, Cook fit des rapprochements entre ces diverses cultures et celle de l'île de Pâques.

En 1786, venant du Chili, c'est au tour d'un français, La Pérouse de visiter Rapa Nui, et il trouve la population plutôt calme et prospère.

En 1804, un visiteur russe parle d'une vingtaine de Moai encore debout.

C'est grâce aux rapports de ces divers visiteurs qu'on a pu retracer l'histoire tumultueuse de ces années de guerre dans l'île de Pâques, et de la destruction des immenses statues.

À la fin du XVIIIème siècle, des entrepreneurs européens et nord-américains voient la région-Pacifique (du Chili à l'australie) comme une source encore inexploitée de ressources en demande en Europe et en Amérique : caoutchouc, sucre, café, etc. Et Rapa Nui est sur cette route du Pacifique. Et il y a de la main d'oeuvre disponible...qu'on exportera de force en Australie ou au Pérou pour travailler dans les mines et les plantations.

En 1864 et en 1870, deux événements vont détériorer encore davantage la vie des habitants. D'abord, des missionnaires catholiques arrivent à Rapa Nui et vont tout faire pour convertir les indigènes qui y vivent encore. Puis un entrepreneur français, Jean-Baptiste Dutroux-Bornier va vouloir introduire le commerce de la laine dans l'île en important des moutons, et faire de l'île un immense ranch. Il voudradonc exporter les habitants de Rapa Nui dans ses plantations tahitiennes. Les missionnaires s'y opposeront. Dutroux-Bornier détruira les établissements des missionnaires et prit le contrôle de l'île jusqu'en 1877, année où il sera tué par les gens de l'île.

Le dernier grand dérangement eut lieu lorsque, en 1888, le Chili décida d'annexer ce territoire. ajoutant ainsi au Chili un nouveau teritoire, en plus de ceux conquis sur la Bolivie et le Pérou après la guerre du Pacifique (1879-1884). De plus, Rapa Nui avait un important potentiel dans les échanges commerciaux entre l'Amérique du Sud et l'est asiatique.

Ces arrivées d'étrangers ont fait en sorte qu'il y eut plusieurs mariages entre européens et pascaliens, si bien qu'acturellement, sur les 3800 habitants que compte l'île, 75% viennent du continent (Chili et Europe principalement).

La période des restaurations...

Beaucoup d'étrangers se sont installés dans l'île, mais cela a aussi favorisé la découverte de cette partie originale de notre planète et a suscité l'intérêt des chercheurs. C'est pourquoi, à partir des années 60, plusieurs chercheurs de divers pays, ont entrepris de mieux connaître l'histoire de ce coin du monde et de restaurer ce qui fait son originalité : ses statues géantes.

Voici en terminant les principales restaurations...

* Sur le site d'Ahu Tahai, tout près de la capitale, Hanga Roa...

Ahu Vai Uri restauré en 1968 par l'archéologue américain William Mulloy.











Ahu Ko Te Riku restauré en 1968 par l'archéologue américain William Mulloy.














* Sur le site de la plage d'Anakena, au nord de l'Île...

Ahu Nau Nau restauré en 1978 par l'archéologue Thor Heyerdahl.











* Tout près de la carrière où l'on taillait les statues (Rano Raraku) , à l'est de l'Île...

Ahu Tongariki restauré entre 1992 et 1995 par la compagnie japonaise Tadano.











Enfin la première restauration faite par une équipe américano-chilienne en 1960, conduite par William Mulloy et Gonzalo Figueroa
...l'Ahu Akivi.

Je n'ai pas vu ce site. Aussi la photo n'est pas de moi.

orca.phys.uvic.ca/.../Easter_Island/akivi2.jpg

mercredi, mai 10, 2006

Jonquière, Québec
L'Île de Pâques...des Moai à l'"Homme-Oiseau" (2)



La période classique...l'ère des Ahu-Moai (800-1680 ap. JC)...

Pendant près de 800 ans, se développa dans l'île une culture tout à fait
originale et qui, sur bien des plans, demeure, encore aujourd'hui, bien mystérieuse pour les chercheurs : ces immenses statues qu'on retrouve dans l'île, que représentaient-elles ? comment les fabriquait-on? comment les transportait-on? comment les érigeait-on sur les Ahu (plateforme de pierres) ?

D'après nos connaissances actuelles, chaque tribu se subdivisait en familles-clans, et ce sont elles qui commandaient la fabrication et l'érection de ces statues. Elles représentaient des gens importants du clan. La grandeur de la statue était une façon pour le clan de manifester sa puissance.

Chaque statue avait donc un nom, d'où la diversité des statues, même si elles ont plusieurs points en commun : "nez long et retroussé, pommettes saillantes, lèvres fines et unies, menton pointu et proéminent, oreilles longues". Certaines des statues ont un genre de chapeau (pukao) : ce serait un chignon, une coiffure que les hommes des temps anciens aimaient porter.


Certaines ont des symboles dessinés dans le dos.
Il y a une autre statue, une seule, agenouillée et les mains sur les cuisses qui a été trouvée sur le site de la "manufacture" de statues.










On les sculptait dans le tuf volcanique (95 % des statues) sur les pentes du volcan Rano
Raraku. La fabrication pouvait durer jusqu'à 15-18 mois. Voici, tel que reconstitué par les chercheurs, la façon dont on pouvait s'y prendre pour tailler ces statues parfois gigantesques :

"1. Le Moai est délimité dans la roche pour être taillé;
2. Le Moai eat taillé reposant sur une quille dans son dos qui le maintient à la roche maîtresse;
3. La quille est éliminée et le Moai glisse vers le bas du volcan;
4. Le Moai est placé dans un fossé du flanc du volcan pour terminer la taille du dos."


"Le guide du Musée Anthropologique P. Sebastian Englert"


On les transportait ensuite dans leur village, près de la côte, sur une distance parfois assez impressionnante : plus de 20 kilomètres. Encore là, concernant le transport de ces statues pesant plusieurs tonnes, diverses hypothèses ont été envisagées et expérimentées par différents chercheurs...laquelle est la bonne ? Mystère !

On les érigeait alors sur un Ahu considéré comme sacré, dos à la mer et face au village, car les Moai étaient là pour protéger les membres du clan. Avant de les mettre debout, on introduisait dans l'orbite des yeux un corail blanc et l'iris de l'oeil était fait avec une pierre volcanique. Et
devant l'Ahu, une place publique servait aux cérémonies religieuses.

On a retrouvé sur l'île jusqu'à présent 887 Moai dont 288 ont été transportés et érigés sur un Ahu. La hauteur d'un Moai moyen est d'environ 4 mètres et son poids est de 12,5 tonnes. Le Moai le plus grand se trouve à la carrière de Rano Raraku
, mesure 21,60 mtres et pèse entre 160-182 tonnes, le plus petit mesure 1,3 mètres.

Sur le "site de la fabrique" des statues, on peut compter q
uelques 397 Moai inachevés, un véritable cimetière.











La guerre des clans...l'ère de l'"Homme-Oiseau" (1680-1864 ap. JC)...

Dès le début, les fils ou petit-fils du premier roi, Hotu Matu'a, furent à l'origine des tribus (mata) qui formèrent la société. À ces tribus, s'ajoutèrent celles venues de la deuxième vague d'immigration. Le pouvoir et les ressources de l'île furent pendant très longtemps entre les mains de la tribu de Miru, l'un des fils ou petit-fils de Hotu Matu'a, ce qui créa une vive insatisfaction.

Durant près de deux siècles, des luttes entre tribus et entre clans familiaux eurent donc lieu pour l'acquisition du pouvoir. Étant donné l'importance que revêtaient les Moai pour les clans, la destruction de ces statues ou leur renversemebt des Ahu fut donc un des moyens utilisé par les guerriers pour atteindre les familles.

Pour mettre fin à ces conflits suicidaires et permettre à différents clans de participer au pouvoir, une nouvelle stratégie fut développée sur l'île. C'est ainsi que se développa peu à peu le culte de l'"Homme-Oiseau" (Tangata Manu).

Au mois de juillet de chaque année, chaque clan se choisissait un représentant qui devait se rendre à Orongo, un village cérémoniel dans le sud-ouest de l'île, situé, d'un côté, sur les bords du volcan Ranau Kui et de l'autre, au-dessus d'une mer tumultueuse.

Au pieds de cette pointe fort escarpée, se dressent trois motu (ilôts). Le plus grand et le plus éloigné accueille à chaque mois de septembre les sternes qui viennent y nicher. L'épreuve consistait, pour les concurrents, à se rendre à la nage sur cet ilôt et de ramener le premier oeuf pondu par les sternes. Et tous les coups étaient permis. Celui qui avait le premier oeuf devenait, pour un an, le roi de l'île, et son clan pouvait ainsi participer au pouvoir.

La dernière cérémonie eut lieu en 1866.

Le site d'Orongo a été partiellement restauré ces dernières années.

(à suivre)

mardi, mai 09, 2006

Jonquière, Québec
L'Île de Pâques...l'île et son peuplement (1)

Les voilà enfin ces blogues sur l'île de Pâques. Plusieurs problèmes en ont retardé la publication : impossibilité d'intégrer les photos et une manoeuvre malheureuse qui a détruit une première version du blogue.

Mais par où commencer pour parler de cette île ? C'est l'autre problème que j'ai rencontré.

Après avoir visité le superbe musée de l'île et plusieurs tentatives d'écriture, j'ai pensé vous faire découvrir l'île un peu comme moi je l'ai découverte. Les informations du musée, celles du guide, Victor, lors des deux tours que j'ai faits dans l'île et celles du Lonely Planet m'ont permis de faire cette synthèse.

L'Île...

D'abord une correction à mon blogue précédent sur l'Île de Pâques.

L'île se trouve à 2000 kms de la terre la plus rapprochée à l'ouest, l'île Pitcairn, à 3200 kms des Îles Marquises, à 4100 kms de Tahiti, et, à l'est, à 3700 des côtes de l'Amérique du Sud. C'est pourquoi cette île est considérée comme l'une des terres la plus isolée de la planète. Et une première interrogation...comment les premiers habitants de l'île ont-ils fait pour se rendre si loin ?

C'est une île volcanique de forme triangulaire qui s'est formée à partir des éruptions de trois volcans : le Poike, à l'ouest de l'île, il y a 3 millions d'années, a une altitude de 370 mètres et un cratère de 150 mètres de diamètre; le Ranau Kau, au sud, il y a 2,5 millions d'années, a, quant à lui, une altitude de 300 mètres et un énorme cratère de 1,6 km de diamètre; enfin, le Terevaka, au nord, il y a 300 000 années, a une altitude de 511 mètres et un cratère de 200 mètres de diamètre.


Les pentes d'un quatrième volcan, le Rano Raraku, a servi d'atelier pour la fabrication des immenses statues qui font la renommée de l'île.

Les cratères de deux des volcans, le Ranau Kau et le Rano Raraku contiennent un lac d'eau douce de plusieurs mètres de profondeur.











Dans sa partie la plus large, l'île fait 12 kms, et dans sa partie la plus longue, 24 kms. C'est une île aux paysages contrastés, le centre aux pentes volcaniques verdoyantes et toutes en douceur sans trop d'arbres, et une côte des plus tumultueuses et bordée de rochers volcaniques contre lesquels la mer vient se frapper avec violence.










Le peuplement de l'Île (400-800 ap. JC)...un premier
mystère.

Étant donné l'isolement de cette île et le manque de sources écrites, la question s'est vite posée sur l'origine de ce peuple qui a colonisée l'île. Plusieurs hypothèses ont été formulées par les divers chercheurs, certaines moins crédibles que d'autre : origine asiatique ? polynésienne? péruvienne? extra-terrestre?...Voilà le premier mystère qui entoure cette île.

Une chose sûre, l'hypothèse des extra-terrestres en vogue dans les années 70 ne tient pas la route et a été abandonnée.

Actuellement, l'hypothèse la plus vraisemble retient l'origine polynésienne, du moins pour la première vage d'immigration.

Cette colonisation de l'île aurait été faite par le même peuple qui, venant des îles Salomon, Tonga et Samoa, colonisa, grâce à des doubles-pirogues, les Marquises et Tahiti (vers 500 av. JC), puis Hawai'i (200-400 ap. JC), Rapa Nui-Île de Pâques (400-800 ap. JC), et la Nouvelle-Zélande (800-1000 après JC)

Selon la tradition orale, Hotu Matu'a et sa femme auraient débarqué au nord de l'île, sur la plage d'Arakena et en serait ainsi devenu le premier roi (Ariki). Ce débarquement est recréé chque année, en février lors du festival Tapati.


D'après la tradition orale, un autre peuple, des années plus tard, et venant de l'est, se serait établi dans l'île, ce qui provoqua peu à peu de fortes tensions politiques entre ces deux groupes.

(à suivre)

lundi, mai 01, 2006





Santiago, Chili
Le 1er mai à Santiago...





Ici, le premier mai, la Fête desTravailleurs, est jour férié. Tout est donc fermé sauf les resraurants.

Et, en avant-midi, c'est la marche des travailleurs (jeunes et vieux, hommes et femmes) sur l'avenue principale de la ville, l'Avenida Alemada.










Tous les groupes politiques du centre à l'extrême-gauche et les divers groupes sociaux (fonctionnaires, professeurs, groupes aborigènes, etc) sont présents : ça fait beaucoup de monde.











Au début, une manifestation des plus calmes, mais à la fin du cortège, les anarchistes, masqués, prennent le contrôle...et la police riposte...











C'est ici que je me suis éclipsé pour retrouver le calme des rues adjacentes...avec, au loin, le son des discours qui commençaient...

dimanche, avril 30, 2006

Santiago, Chili
Une semaine à l'Île de Pâques...

À venir...le temps de mettre de l'ordre dans mes photos...deux jours fériés à Santiago (dimanche et 1er mai)...très difficile de trouver un café Internet ouvert.

dimanche, avril 23, 2006

Hanga Roa, Rapa Nui (Île de Pâques), Chili ( De Santiago : 3700 kms - vol de 4h30)
Ça commence bien !

Arrivée à Hanga Roa après un vol de 4h30 : 11h30, heure locale...deux heures de moins qu'à Santiago et qu'à Jonquière. Accueuilli par un souffle de chaleur humide. Nous sommes en zone tropicale, et ça paraît. Nous sommes en plein Pacifique, à plus de 2000 kms de l'Asie et 3700 kms de l'Amérique du Sud.

Le temps de négocier à l'aéroport une chambre d'hôtel pour une semaine et de cueillir mon sac à dos, et nous voilà en route pour l'hôtel, situé pas très loin du "centre-ville". Je m'installe, je prends une douche et je fais une sieste, car je suis debout depuis 5h00 du matin.

Puis, je commence ma découverte de Hanga Roa, la ville la plus importante de cette île volcanique, où vit 75 % de la population. Et, dans le petit port de pêche, je rencontre mes deux premiers "moai", ces immenses statues taillées dans du roc volcanique. L'une tourne le dos à la mer et regarde vers l'intérieur de l'île, l'autre fait face à la mer.




Puis, un peu plus loin, le long de la côte, une autre série de moais se dressent, dos à la mer et érigés sur un "ahu" genre d'esplanade sur laquelle sont déposés les moais. Celui-ci a été restauré. Une petite bruine de quelques minutes vient rafraîchir l'artmosphère. L'un des moais est assez spécial : il porte sur la tête un genre de coiffure et ses yeux sont peints en blanc : assez surprenant.

Puis arrive la nuit.

Et là...une grosse surprise m'attend : moi qui pensais me rendre en ville pour la promenade traditionnelle du soir des villes chiliennes, ici, c'est la quasi-noirceur : à peine quelques lampadaires avec un éclairage des plus faibles. Une chance que mon hôtel n'est pas trop éloignée et que je me suis un peu promené durant l'après-midi.

Je soupe dans un petit resto : du poisson, une salade et du vin : le coût de la vie, ici, est très élevé.

Comme c'est samedi soir, je décide d'aller voir comment les gens de l'île vivent ces samedis soirs.
Je me rends donc dans la "noirceur" dans un bar recensé par Lonely Planet et situé pas trop loin sur la "rue principale". Aussitôt entré, je me rends compte qu'il n'y a que des jeunes "première année de cégep, une tv qui diffuse des vidéos avec de la musique très rock, deux tables de pool, et des assiettes de sandwichs ! Mais une jeune fille me demande de quel pays je viens et m'invite au bar...trop tard donc pour rebrousser chemin. Je commande une bière, et elle me dit que l'on fête sa soeur. Mal à l'aise, je demande si c'est un party privé. "Non...non", me répond-elle. Alors je m'installe, le temps de prendre deux bières et d'observer ces jeunes pascaliens en action...

Au retour vers mon hôtel, j'entends de la musique "à la fidjienne". Aussitôt entendu...aussitôt en route vers ces sons rythmés. C'est un autre bar avec un orchestre de l'île...et une musique polynésienne des plus entraînantes. Je retrouve donc en quelques minutes mes bons moments musicaux dans les îles Fidji et Tahiti.

Et ce n'est que vers trois heures du matin que je retrouve ma chambre...un peu éméché par trop de vin/bière.

Mais le sommeil vient réparer tout ça.